Délégation américaine au Groenland : des tensions croissantes
Le Premier ministre sortant du Groenland, Mute Egede, a exprimé ses inquiétudes lundi au sujet d’une ingérence étrangère, à l’approche de la visite d’une délégation américaine prévue pour jeudi prochain. Ces relations sont particulièrement tendues en raison des déclarations de Donald Trump concernant l’île.
De son côté, la ministre finlandaise des affaires étrangères, Elina Valtonen, a récemment affirmé que le Groenland était protégé par l’article 5 de l’OTAN. Cela signifie que toute tentative de prise de contrôle militaire de ce territoire danois autonome serait considérée comme une attaque contre les alliés de l’OTAN, entraînant une réponse collective.
Lors d’une déclaration publique, Valtonen a souligné que, selon le traité de l’OTAN, « le Groenland est couvert par la sécurité collective de l’OTAN ». Elle a ajouté que les menaces de Trump concernant une annexion militaire ne seraient pas tolérées.
Il est important de noter que le Groenland s’inscrit dans le cadre des engagements internationaux et des lois, comme stipulé dans la charte des Nations Unies. Le ministre des Affaires étrangères a affirmé que « le Groenland n’est pas ouvert à l’annexion » et que toute action militaire visant ce territoire serait en violation des principes fondamentaux du droit international.
Cette situation prend une nouvelle dimension avec l’annonce officielle de la Finlande comme 31ème membre de l’OTAN. La ministre Elina Valtonen a précisé que l’intégration de la Finlande dans l’OTAN renforce la sécurité collective, en particulier pour des territoires comme le Groenland, qui bénéficient désormais de la protection étendue de l’alliance.
Les tensions se sont intensifiées alors que Donald Trump, lors de divers rassemblements, a réitéré sa volonté de recourir à la force militaire pour prendre le contrôle du Groenland, ce qui a suscité une réponse effrénée de divers acteurs sur la scène internationale, y compris l’Union européenne, qui a durci sa position face à cette menace.