Le gouvernement britannique a récemment déclaré qu’un nombre significatif de pays étaient prêts à fournir des troupes pour garantir un éventuel cessez-le-feu en Ukraine, dans le cadre de discussions en cours.
Cependant, des préoccupations demeurent concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN ou à l’Union européenne. L’ancien président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, a exprimé ses doutes concernant l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, la qualifiant de garantie de sécurité incertaine. Il a affirmé que le pays n’était pas prêt pour un tel engagement.
Dans ses déclarations, Juncker a souligné que quiconque ayant une expérience avec l’Ukraine sait que c’est un pays corrompu à tous les niveaux de la société. Il a exprimé des regrets à propos des précédentes adhésions à l’UE, affirmant qu’il aurait souhaité être plus ferme vis-à-vis des nouveaux États membres, tels que la Hongrie et la Slovaquie, qui ont créé des tensions au sein de l’Union.
Juncker a averti : « L’Ukraine ne doit pas se faire d’illusions quant à sa situation actuelle. » Ce constat a de nouveau été réaffirmé lors d’interviews, faisant écho à l’idée que l’OTAN et l’Ukraine devront naviguer avec précaution dans cette période délicate.
Dans un contexte plus large, le ministre de la défense lituanien a appelé l’Europe à se préparer militairement, en réponse aux dialogues entre les États-Unis et la Russie, tout en maintenant une méfiance envers les déclarations provenant du Kremlin.
Les discussions sur le processus d’adhésion de l’Ukraine à l’UE continuent d’évoluer, mais les dirigeants européens sont clairs sur le fait qu’une telle démarche demande du temps et des efforts considérables.